A l'annonce que Dior allait lancer toute une gamme de confidentiels illustrant en parfums la vie de son fondateur, la Collection Couturier-Parfumeur, beaucoup (et j'en suis) ont grincé des dents: l'"allusion" aux Exclusifs de Chanel, remarquable série conçue sur ce modèle exact - et sortie trois ans plus tôt -, était bien trop évidente.
Cette nouvelle collection allait englober et prolonger la série des confidentielles Colognes masculines de la maison Dior: l'Eau Noire, Bois d'Argent, Ambre Nuit allaient ainsi être rejointes par deux nouveaux masculins (Leather Oud, Vetiver), un mixte (Cologne Royale) et... des féminins: Granville, Milly-la-Forêt, Mitzah, New Look 1947.
J'avoue être restée dubitative. Du fait de ce concept par trop copié-collé, et aussi parce que toutes ces nouveautés seraient composées par François Demachy, l'archiparfumeur de LVMH, particulièrement actif chez Dior - or si le trio original des Colognes, composé par Francis Kurkdjian et Annick Menardo, était excellent, je n'avais pas été vraiment enthousiasmée par le quatrième opus signé cette fois Demachy, l'Ambre Nuit sortie l'automne dernier.
Puis toutes mes réserves se sont évanouies: j'ai senti Mitzah.
Cette nouvelle collection allait englober et prolonger la série des confidentielles Colognes masculines de la maison Dior: l'Eau Noire, Bois d'Argent, Ambre Nuit allaient ainsi être rejointes par deux nouveaux masculins (Leather Oud, Vetiver), un mixte (Cologne Royale) et... des féminins: Granville, Milly-la-Forêt, Mitzah, New Look 1947.
J'avoue être restée dubitative. Du fait de ce concept par trop copié-collé, et aussi parce que toutes ces nouveautés seraient composées par François Demachy, l'archiparfumeur de LVMH, particulièrement actif chez Dior - or si le trio original des Colognes, composé par Francis Kurkdjian et Annick Menardo, était excellent, je n'avais pas été vraiment enthousiasmée par le quatrième opus signé cette fois Demachy, l'Ambre Nuit sortie l'automne dernier.
Puis toutes mes réserves se sont évanouies: j'ai senti Mitzah.
"Mitzah", comme Mitzah Bricard, la muse de Christian Dior.
En charge des collections de chapeaux de la maison Dior, Mitzah Bricard, brune racée à la prédilection fameuse pour la couleur lilas et le motif léopard, était surtout, et depuis le début, amie de monsieur Dior, inspiratrice, meilleure conseillère...
Mitzah qui, dans les propres termes de Christian Dior, allait "d’emblée à l’expression la plus aiguë de cette chose indéfinissable et un peu surannée qu’est le 'chic' ".
Mitzah qui, dans les propres termes de Christian Dior, allait "d’emblée à l’expression la plus aiguë de cette chose indéfinissable et un peu surannée qu’est le 'chic' ".
Mitzah élégante, Mitzah hyperféminine, Mitzah féline. Mitzah mystique, aussi, empreinte de spiritualité. Le parfum inspiré de sa personnalité se devait donc d'être un oriental, forcément sensuel, mais aussi mystérieux....
Et c'est bien là l'essence de cet éponyme. Mitzah le parfum ondoie, Mitzah chatoie, Mitzah grise les sens.
A la vaporisation, son bouquet initial scintille d'épices denses, poivrées-cardamome, qui révèlent vite, en transparence, un accord... ambre, pratiquement pur. Un accord résineux, riche à frôler le liquoreux, souligné du terreux du patchouli, et que sa solide dimension aromatique ferait légèrement pencher vers le versant masculin du spectre des solinotes ambre, du côté du Sultan. Mais bientôt, Mitzah se dore aussi d'une jolie note friande de noisettes grillées dans un miel léger, et le sultan est rejoint par sa cadine...
Dans l'ambre s'insinue graduellement une arabesque intrigante, très fine, qui se précise au fil des minutes, finit par se révéler: un encens d'église très pur, d'une qualité remarquable. Cet encens échappe à la froideur habituelle de la note pour suggérer un grésillement, une chaleur couvante, entouré qu'il est par un bois à la dimension fumée-salée. Et alors que le nez, fasciné, se noie dans cet encens, l'ambre recule sur la pointe des pieds, tout souvenir gourmand envolé...
Mitzah la belle hésite, s'enivre d'encens boisé, puis recule et se pose dans un cœur mi-ambre, mi-encens, un cœur fumé, rougeoyant, rehaussé d'épices et d'aromates - j'y sens de la muscade, de la cardamome, de la cannelle. Et il s'équilibre, le sel des larmes d'encens s'entourant du sucre diaphane d'un voile de benjoin.
Ambre, encens, épices s'enlacent dans un équilibre merveilleux, où chaque facette, parfaitement dosée, se distingue en chatoiement, lueurs mordorées sur un ciel d'encre.
Dans son cœur au long cours, Mitzah l'androgyne concilie paisiblement les paradoxes, sans se départir de son harmonie.
Salé et sucré.
Antique et moderne, aussi. La pureté même de ses matières, le fil boisé-fumé qui les unit évoque les origines de la parfumerie, senteurs archaïques émanant d'une cassolette où l'encens et les perles d'ambre grésillent. Pourtant, ces matières n'ont rien de brut, de rauque; au contraire, elles ont été travaillées, taillées et polies pour s'intégrer au mieux dans un parfum actuel, sans lourdeur aucune. Ces protagonistes d'un autre âge sont parées d'atours parfaitement contemporains, unies, harmonisées qu'elles sont par des notes florales translucides, rose en tête. Une rose à mon nez bien discrète, qui se fait plus perceptible par ses effets que par sa senteur proprement dite...
Pratiquement toute la composition étant faite de notes de fond, le crépuscule du parfum se résume juste à un decrescendo. Dans ses derniers feux se distingueraient juste une cannelle plus marquée, des accents vanillés un peu plus soutenus, nuancés d'un soupir d'amandes grillées qui rappelle la fève tonka.
Oriental quintessentiel, buvant aux sources mêmes de la parfumerie avec sa fumée d'encens, Mitzah est parfum d'or rouge.
Très typé, je doute qu'il convertisse les réfractaires à cette famille... mais ses sectateurs, par contre, pourraient s'en trouver chavirés. Je suis tombée éperdument amoureuse dès la première rencontre, et je le porte constamment depuis, avec un bonheur toujours renouvelé.
Aux amateurs d'encens, aux férus d'ambres, je souhaite le même ravissement.
Composition: essence de coriandre, rose damascena, épices (dont essence de cannelle), ciste-labdanum, vanille, miel, patchouli, encens |
Maison: Christian Dior Créateur: François Demachy Année de création: 2010 Famille: oriental-boisé-épicé? Disponible en Eau de ?, vapo 125 ml (150 EUR), 250 ml (225 EUR) et 450 ml (330 EUR). En cours de commercialisation, pour l'instant disponible à Paris au Bon Marché; prochainement dans les boutiques Dior. |
[impression personnelle] tenue ++- sillage ++- |
Images: Collection Couturier Parfumeur complète (montage personnel, à partir d'images de GQ.ru); photos de Christian Dior et de Mitzah Bricard (via Les Echos); flacon de Mitzah (via Dior); Gustav Klimt - Judith (1ère version), huile et feuille d'or sur toile, 1901, Österreichische Galerie Belvedere, Vienne (via Wikipedia).
16 commentaires:
Moi, dès qu'il y a du patchouli, ça me va =) C'est mon odeur préférée, je peux la porter brut qu'elle ne m'écoeurera jamais. Et si tu rajoutes de la cannelle, alors, soupir...
Et nous avons là un bel exemple de la puissance d'un nom et d'un grand groupe : il peuvent se permettre de tout écraser simplement en s'offrant, en achetant ce qu'il y a de meilleur ! Et oui, même si je ne les connais pas encore, heureusement qu'ils sont beaux, mais cela me rend triste de penser qu'à cause de cela, c'est déjà un peu la fin de certaines marques de niches que plus personne n'aura besoin d'aller chercher : Dior, Chanel, encore et toujours ...
Rhaaa! Ce n'est pas l'amateur de parfum qui soupire d'aise mais le fan de New Look, grand admirateur de Mitzah Bricard. Elle n'est donc pas trahie... L'amateur de senteurs va donc aller sentir, et au vu de la description probablement craquer.
Les gens vont-ils vraiment y aller? Il y a l'impression de faire vivre Dior, une maison qu'on a plus souvent envie de fustiger, pour les amateur + le coté snob et impressionnant de l'élitisme parfumé qui fera peut-être reculer le non-initié qui pourra penser qu'il est bien plus facile de passer la porte d'une boutique de niche comme Diptyque ou L'Artisan Parfumeur, plus sympathique que les boutique avec garde en costume à l'entrée qui vous ouvre la porte, certes, mais en vous regardant de haut en bas...
Gridou,
En fait, il n'y a qu'une pointe de patchouli dans Mitzah, il est nettement plus ambre-encens... donc pas sûre que vous y trouviez votre compte si vous n'êtes pas amatrice d'orientaux plus en général.
Par contre, d'après ce que vous me dites, je ne peux que vous recommander chaleureusement le merveilleux Coromandel de Chanel! C'est un patchouli magnifique, inhabituel, lustré, doré... vraiment unique sur le marché, et d'une élégance folle.
Il est pour l'instant encore très cher (200 euros le flacon de 200 ml), mais un flacon plus petit devrait bientôt être proposé à la vente... mais toujours dans les seules boutiques Chanel, malheureusement.
Mais si vous avez l'occasion de le sentir, foncez, vous m'en direz des nouvelles!
(et j'imagine que vous connaissez bien Borneo 1834 de Serge Lutens?)
ML,
Je n'avais pas regardé les choses sous cet angle,... mais ma foi, je ne vais pas bouder mon plaisir! Justement, je ne m'attendais plus vraiment à une qualité pareille de la part de Dior, la surprise en a été d'autant meilleure...
Il est certain que le paysage de la parfumerie de niche a radicalement changé depuis les pionniers L'AP/Diptyque/Lutens. Maintenant que les grandes marques traditionnelles ont senti le vent tourner et qu'elles s'y sont pratiquement toutes engouffrées, la parfumerie à deux vitesses (et même à trois vitesses maintenant chez Guerlain) est un fait bien installé. Si de petites entreprises avec beaucoup d'idées et peu de moyens en pâtissent, c'est sûr que c'est désolant... mais la question est complexe, entre les grands qui lancent de la niche excellente, ou au contraire chère et bâclée, les petites marques qui pullulent de manière anarchique et sans nécessairement non plus la qualité correspondant à leurs ambitions, en passant par les nouvelles marques tout en discours/manifestes mais sans rien derrière...
Pour cette collection de Dior, je ne me prononcerai pas encore, je ne me suis penchée que sur Mitzah et Leather Oud pour l'instant. Mais de qui qu'elle vienne, je suis heureuse que Mitzah existe. Il y a longtemps que je n'avais plus senti si bel oriental pur...
D.,
J'avoue avoir découvert l'existence de Mitzah Bricard via ce parfum, je connais très mal le monde de la mode... (si vous avez des conseils de lecture sur elle et/ou M.Dior, je suis preneuse!)
Pour le parfum en lui-même, je dirais que si vous aimez les orientaux archétypes, ambre et encens marqués, celui-ci devrait vous plaire...
Quant à la politique suivie par Dior en l'occurrence, j'imagine (sans y rien connaître) que c'est la même chose que pour les autres grandes marques qui se lancent dans l'aventure du parfum exclusif: l'objectif n'était apparemment pas vraiment d'écouler beaucoup de ces produits confidentiels, mais de redorer son blason grâce à eux, de repositionner l'image de la maison dans le "grand luxe", image écornée par les flankers à répétition et les jus passe-partout trop cyniques....
Et je suis bien d'accord avec vous, c'est parfois difficile de passer la porte de ces temples de la haute couture, quand au premier pas on vous "scanne" de haut en bas comme pour évaluer du premier coup d'œil votre pouvoir d'achat...
Merci de votre visite!
Oui Mitzah est très réussi mais je suis vraiment navrée par cette collection qui est trop calquée sur celle de Chanel. Du flacon au cartes à sentir en passant par le film de présentation montré aux journalistes (Demachy dans la région de Grasse), c'est vraiment choquant. Et puis si Mitzah est beau, il y a d'autres parfums qui n'apportent pas grand chose (le Vétiver qui ressemble beaucoup à celui de Frédéric Malle comme la Cologne Royale qui arrive après celle de Guerlain qui recyclait celle de Mugler...) Bonne soirée, Emma
Emma,
Bien d'accord avec vous, "calquée" est le mot juste, au niveau de l'inspiration, du concept. Je n'irais pas jusque là pour les flacons, puisqu'ils remontent au lancement du trio des Colognes sous Hedi Slimane, mais ce n'est qu'un détail: "la vie du fondateur en parfums", c'est une pure transposition des Exclusifs de Chanel. Et c'est très dérangeant.
Je ne me prononcerai pas encore sur l'ensemble de la collection, que je suis en train de découvrir. A priori, Leather Oud me parait aussi très réussi, mais je n'ai pas encore vraiment senti les autres.
A vrai dire, même si l'"emprunt" à Chanel m'agace (beaucoup), Mitzah m'a tellement enivrée que le cœur étouffe la raison: elle aurait pu venir de n'importe quelle marque ou collection, je suis vraiment sous le charme!
Merci à vous d'être passée ici!
Je comprends l'agacement à propos du copiage sur Chanel, quoique mon image de la maison Chanel a pris une sérieuse claque avec Bleu et cette collection est un peu plus accessible en terme de distribution que celle de Chanel ou peut-être que je suis blasé, ou alors c'est la surprise: en tout cas je suis enchanté! La qualité de Mitzah laisse rêveur. Et que dire de Leather Oud..
Anatole,
Je crois que c'est vraiment cette transposition exacte qui est problématique: "une collection de dix parfums confidentiels qui rendent hommage au fondateur de la maison de couture, en particulier les lieux qu'il a fréquentés", difficile de coller plus près au concept des Exclusifs... quels que soient les mérites respectifs des deux maisons, finalement (et effectivement, avec Bleu, Chanel n'a vraiment pas de quoi pavoiser, artistiquement parlant....)
C'est vraiment agaçant sur le principe, c'est certain. Mais devant Mitzah, je rends les armes! Les orientaux sont ma famille préférée, et en sentir un qui réunisse toutes leurs notes-clé (ambre, encens, épices) si bien orchestrées, avec cet équilibre entre notes fumées et douceur ambrée, j'ai été conquise de suite! Mon seul doute, c'est sur la taille du flacon que je vais prendre ;)
Et je vais mieux me pencher sur Leather Oud, qui m'intrigue de plus en plus. Affaire à suivre! ;)
Je surveillais depuis un moment les stands Dior des grands magasins, et c'est en lisant votre article ce matin que je me suis décidée à aller au Bon Marché tester cette nouvelle collection... puisque seul ce grand magasin le propose actuellement.
J'étais également un peu énervée par cette énième proposition d'une grande maison de nous proposer plusieurs créations haut-de-gamme d'un coup. D'autant que Dior n'a plus trop attiré mes faveurs dernièrement, mis à part pour Poison (le premier, le vrai), et l'Eau Noire. Donc tout cela remonte à assez loin...
J'ai donc senti les 7 eaux de parfum (même l'Eau Noire aurait subi ce changement de concentration). Un point commun entre toutes : je ne les trouvent pas très évolutives. Les notes de tête restent quasiment telles quelles. Assez surprenant, je trouve, pour des eaux de parfums qui se veulent très qualitatives.
Pour "Granville" et "Marly-la-Forêt"... bof ! J'ai trouvé "Granville" assez masculin, plutôt ado, même. Je préfère le pin aromatisé de "Fille en Aiguilles" de Lutens. Le second était assez perturbant, avec cet accord mousse-néroli bizarrement équilibré. Presque artificiel.
Puis "Cologne Royale". Rien de grandiose, ni de renversant, même si après quelques minutes elle s'adoucit. Re bof.
"Vetiver" : son départ m'a beaucoup rappelé "Encre Noire" de Lalique, mais en plus ambré. Il n'a par contre pas tenu sur ma peau... mais pas du tout !
Pour "Leather Oud", j'étais très enthousiaste, car très amoureuse des beaux cuirs. Sauf que celui-ci m'a également rappelé un autre cuir que je porte parfois, "Oud Cuir d'Arabie" de Montale. C'est un cuir extrêmement animal, très puissant et sexuel. Je n'aurais pas connu le Montale, j'aurais été complètement conquise par celui-ci. Mais voilà, cette composition me semblait déjà connue de mes narines.
J'ai bien entendu testé "Mitzah", car votre commentaire me donnait très envie de le tester. Je l'ai trouvé très patchouli, même si ambre et santal viennent tout de suite mettre leur grain de sel. Très agréable sur la touche papier, je n'ai hélas pas pu le découvrir sur la peau. Je l'avais fait pschitter au niveau du creux du coude, et il a carrément été "mangé" par "Leather Oud", qui lui était positionné sur l'intérieur de mon poignet. A retester donc, mais seul.
Mon coup de coeur est allé à "New Look 1947". Une tubéreuse, forcément, ne pouvait que me plaire... Un parfum de peau comme je les aime en ce moment, avec une pointe d'amande qui le sucre mais ne lui enlève pas son caractère très "femme moderne".
Pour résumer mon testing du jour, je n'ai pas vécu de coup de foudre. Il y a de belles choses, mais si je compare à d'autres marques que je connais bien, la comparaison avec les Editions de Parfum de Frédéric Malle n'est pas à l'avantage de Dior. Je pense que cela plaira à une clientèle qui aura envie de se donner l'impression de porter du rare, sans pour autant se fatiguer à aller chercher les noms moins connus, en tout cas du grand public.
Niveau prix, c'est dans la norme, puisque les contenances vont de 125ml à 450ml. Pour ce dernier, j'ai d'ailleurs souri, car c'est le seul qui est proposé en version "splash", donc sans vaporisateur. Vu son prix, il vaut mieux faire attention quand on en verse dans le creux de la main.
J'ai par contre beaucoup aimé le système du bouchon en bakélite aimanté. J'ai déjà brisé des bouteilles fautes à des bouchons mal refermés.
La bonne nouvelle marketing, c'est qu'il à priori prévu que ces eaux de parfums soient proposées dans des versions "voyage", donc dans des contenants bien plus pratiques à transporter en voyage ou dans le sac. Comme le vaporisateur sera composé d'un cuir de très haute qualité, on peut parier que le prix va suivre avec...
En tout cas, merci pour votre article !
Mitzah uhm... maintenant j'ai un nom pour habillé mes rêves jusqu'au prochain passage à Paris.
Je profite de votre sincérité pour vous posez la question inhérente à tout ambre : est-ce que Mitzah lasse ?
Je ne suis pas un gros porteur d'ambre, ambre sultan ambre extrême et la plupart des échantillons de parfum ambré restent souvent au placard.
D'autres adorateurs tombent de plus haut, ces histoires de personne s'aspergeant de parfum ambré comme pour assouvir un besoin viscéral, pour un jour ne plus supporter d'en porter.
Dur, de dire quelque chose d'intelligent sur un parfum qu'on n'a pas senti :
cardamone, cannelle, dites-vous ?
Permettez moi de filer la métaphore "calquer sur chanel" pour vous dire que ce sont les notes de "bois des iles"... et du pain d'épice (tiens c'est bientôt la saison <3)
Emmannuelle, Julien,
Merci pour vos commentaires! Je dois m'absenter deux jours, et je ne veux pas bâcler, aussi je vous répondrai en détail vendredi!
J'en prends bonne note =)
Et je ne connais pas Serge Lutens ;-) Inculte moi =DDD
(je reviens 3 ans après)
J'ai pu ressentir Mitzah d'avantage, une vendeuse du bon marché m'en a offert un échantillon de 4ml.
Et je l'aime, vraiment.
J'aime la lavande qui s'insinue dans les notes de tête avec l'ambre pour me rappeler "moment suprême" de Jean Patou.
J'aime son patchouli qui assume des facettes de tourbes, des arômes des vins rouges, l'odeur du bouchon d'un bon bourguignon.
Et sa note de miel, merveilleuse, une des plus belle de la parfumerie.
Et pour répondre à ma question d'il y a 3 ans : je ne crois pas que je ne vais pas m'en lasser.
Voilà enfin un parfum de Demachy que j'aime fortement, enfin une exception.
Bonsoir, à tous :
Mes parfums sont:
Bois d'Argent de Dior,
Spiritueuse Double Vanille et cuir bellugua de Guerlain
Et Coromandel de Chanel avec sa crème exclusive qui se marie à la perfection avec le parfum unique,
Oriental boisé ( Vanille de Mayotte, encens, iris, patchouli et j'en passe ... )
Ils sont tous excellents ...
Parfait pour l'hiver après la douche et un cachemire bien chaud et doux devant la cheminée à conter des histoires toute la nuit ... En dégustant une galette des rois venue de chez le traiteur de la tour d'argent ... Et là je me contiens il y'à trop à dire ....
J'attends Mitzah .. Pour essayer .. Par contre les Flop vont à
( bois d'Arménie, tonka impériale, ambre nuit et gersey ) lol.
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